vendredi 18 mars 2016
Paganini violin concerto 12 years old
Sarah Chang Preforms Paganini Violin Concerto.She Was actually 11 here...
mercredi 16 mars 2016
couleur
Lorsque le niveau lumineux est suffisant (vision photopique), l'être humain distingue des couleurs, correspondant à la répartition spectrale des lumières qui lui parviennent. La vision est une perception complexe, une activité cognitive dans laquelle plusieurs aires cérébrales collaborent, comparant les sensations à celles enregistrées dans la mémoire, avec plusieurs effets en retour. En particulier, la vision des couleurs s'adapte à l'éclairage ambiant, de façon à attribuer aux objets une couleur, même si, du fait d'une variation de la lumière, la rétine reçoit des rayonnements différents.
L'être humain est trichromate, son œil comporte trois types de récepteurs, dont la sensibilité spectrale est différente ; les différences entre leurs réponses est à la base de la perception des couleurs. Par conséquent, deux lumières de composition spectrale très différente peuvent être perçues comme étant de la même couleur, si leur influence sur les trois types de récepteurs est égale. On dit alors que les lumières sont métamères. C'est cette particularité que l'on exploite dans la photographie et l'impression en couleurs, ainsi que dans les écrans de télévision et d'ordinateur. Avec trois couleurs bien choisies, dites couleurs primaires, on peut créer, soit par synthèse additive, soit par synthèse soustractive, la perception de très nombreuses couleurs. L'étude de la perception des couleurs, selon les caractéristiques physiques du rayonnement lumineux, est l'objet de la colorimétrie.
Final result lithography with three superimposed colors, yellow, red, blue
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En optique, on décrit généralement le spectre en fonction de la longueur d'onde dans le vide du rayonnement. En passant dans un milieu quelconque, la vitesse de la lumière décroît, tandis que la fréquence et l'énergie photonique qui lui est équivalente restent identiques. Par conséquent, la longueur d'onde varie d'un milieu à l'autre selon la réfringence. Il serait plus rigoureux de définir le rayonnement en fonction de l'énergie photonique, mais pour des raisons historiques et surtout pratiques, on parle de longueur d'onde, en sous-entendant dans le vide.
La vision humaine a une sensibilité maximale en vision photopique (diurne) pour un rayonnement de longueur d'onde voisine de 555 nm, ce qui correspond à un vert-jaunâtre.
Chaque « couleur spectrale » correspond à une longueur d’onde précise ; cependant, le spectre des lumières présentes dans la nature comprend en général l'ensemble des rayonnements, en proportion variables. La spectrométrie étudie les procédés de décomposition, d’observation et de mesure des radiations en étroites bandes de fréquence.
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L'être humain est trichromate, son œil comporte trois types de récepteurs, dont la sensibilité spectrale est différente ; les différences entre leurs réponses est à la base de la perception des couleurs. Par conséquent, deux lumières de composition spectrale très différente peuvent être perçues comme étant de la même couleur, si leur influence sur les trois types de récepteurs est égale. On dit alors que les lumières sont métamères. C'est cette particularité que l'on exploite dans la photographie et l'impression en couleurs, ainsi que dans les écrans de télévision et d'ordinateur. Avec trois couleurs bien choisies, dites couleurs primaires, on peut créer, soit par synthèse additive, soit par synthèse soustractive, la perception de très nombreuses couleurs. L'étude de la perception des couleurs, selon les caractéristiques physiques du rayonnement lumineux, est l'objet de la colorimétrie.
Jaune
Résultat final, la lithographie avec les trois couleurs superposées
Jaune
En optique, on décrit généralement le spectre en fonction de la longueur d'onde dans le vide du rayonnement. En passant dans un milieu quelconque, la vitesse de la lumière décroît, tandis que la fréquence et l'énergie photonique qui lui est équivalente restent identiques. Par conséquent, la longueur d'onde varie d'un milieu à l'autre selon la réfringence. Il serait plus rigoureux de définir le rayonnement en fonction de l'énergie photonique, mais pour des raisons historiques et surtout pratiques, on parle de longueur d'onde, en sous-entendant dans le vide.
La vision humaine a une sensibilité maximale en vision photopique (diurne) pour un rayonnement de longueur d'onde voisine de 555 nm, ce qui correspond à un vert-jaunâtre.
Chaque « couleur spectrale » correspond à une longueur d’onde précise ; cependant, le spectre des lumières présentes dans la nature comprend en général l'ensemble des rayonnements, en proportion variables. La spectrométrie étudie les procédés de décomposition, d’observation et de mesure des radiations en étroites bandes de fréquence.
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La révélation des couleurs
« Bientôt, le monde entier sera fou de couleur, et Lumière en sera responsable » annonçait l'Américain Alfred Stieglitz après la commercialisation de la plaque autochrome, dans une lettre publiée par la revue Photography en août 1907. Présenté officiellement en juin 1907 dans les locaux du journal L'Illustration, le premier procédé industriel de photographie couleur allait en effet révolutionner la pratique photographique.
Cantonnés à la monochromie durant tout le XIXe siècle, les photographes pouvaient enfin accéder à un pan entier de l'enregistrement du visible qui leur était resté inaccessible. Pour les amateurs, qui représentent le plus grand nombre des utilisateurs, comme pour les quelques professionnels passionnés, le choix de l'autochrome se fait en dépit de ses contraintes d'image unique, fragile, coûteuse et difficile à reproduire. L'autochrome faisait « enfin toucher à cet idéal depuis si longtemps poursuivi : la couleur ! » comme le dira Antonin Personnaz.
Des perspectives esthétiques inédites
La couleur, en effet, apportait un surplus de fidélité et de « vérité » dans la représentation photographique. Elle semblait renforcer sa valeur documentaire et testimoniale. Au-delà de cet élargissement des possibilités photographiques, la maîtrise de la couleur offrait un nouveau moyen d'expression. Sur support de verre, couramment regardée sous la forme d'une image projetée agrandie, l'autochrome dessinait des perspectives esthétiques inédites.
Toutes les qualités de l'autochrome seront exploitées. Les autochromistes s'inspirent bien souvent de la leçon des peintres. Les sujets aux multiples couleurs permettent le jeu des rapports chromatiques. Les variations de la lumière et de ses transparences, le rendu subtil des matières sont autant d'occasions de capter l'étendue d'une gamme de nuances qu'un procédé noir et blanc ne pouvait concurrencer. Même les blancs les plus profonds sont traduits par ce fourmillement si particulier à l'association des trois couleurs qui composent la plaque autochrome.
Sous tous ces aspects, l'autochrome renouvelle voire réinvente les divers genres et domaines d'applications photographiques : ainsi du portrait, de la nature morte, du paysage, de la photographie d'exploration à caractère documentaire, de la photographie scientifique, médicale ou encore des arts appliqués et décoratifs.
Une nouvelle forme d'inscription du temps
Les photographes sélectionnent différemment leurs sujets. Ils privilégient la présence de couleurs vives, les rappels de teintes, les ponctuations qui viennent rythmer la composition au même titre que les lignes. Dans certains cas, la couleur constitue quasiment un sujet en soi. Ces qualités nouvelles font oublier une limite importante qui rétrograde la pratique vers une époque révolue : l'instantané -sauf manipulations techniques complexes- est inaccessible.
Cet impératif technique va ainsi développer une esthétique propre, où l'arrangement des couleurs se combine à la pose -parfois mise en scène- des portraits. Le choix de motifs immobiles comme les natures mortes, les paysages, les monuments, les rues vides, les bateaux au mouillage marque une nouvelle forme d'inscription du temps. Un temps qui, lorsqu'il échappe à la maîtrise de l'opérateur s'inscrit dans l'image par de subtils flous de bougés.
Cantonnés à la monochromie durant tout le XIXe siècle, les photographes pouvaient enfin accéder à un pan entier de l'enregistrement du visible qui leur était resté inaccessible. Pour les amateurs, qui représentent le plus grand nombre des utilisateurs, comme pour les quelques professionnels passionnés, le choix de l'autochrome se fait en dépit de ses contraintes d'image unique, fragile, coûteuse et difficile à reproduire. L'autochrome faisait « enfin toucher à cet idéal depuis si longtemps poursuivi : la couleur ! » comme le dira Antonin Personnaz.
Des perspectives esthétiques inédites
La couleur, en effet, apportait un surplus de fidélité et de « vérité » dans la représentation photographique. Elle semblait renforcer sa valeur documentaire et testimoniale. Au-delà de cet élargissement des possibilités photographiques, la maîtrise de la couleur offrait un nouveau moyen d'expression. Sur support de verre, couramment regardée sous la forme d'une image projetée agrandie, l'autochrome dessinait des perspectives esthétiques inédites.
Toutes les qualités de l'autochrome seront exploitées. Les autochromistes s'inspirent bien souvent de la leçon des peintres. Les sujets aux multiples couleurs permettent le jeu des rapports chromatiques. Les variations de la lumière et de ses transparences, le rendu subtil des matières sont autant d'occasions de capter l'étendue d'une gamme de nuances qu'un procédé noir et blanc ne pouvait concurrencer. Même les blancs les plus profonds sont traduits par ce fourmillement si particulier à l'association des trois couleurs qui composent la plaque autochrome.
Sous tous ces aspects, l'autochrome renouvelle voire réinvente les divers genres et domaines d'applications photographiques : ainsi du portrait, de la nature morte, du paysage, de la photographie d'exploration à caractère documentaire, de la photographie scientifique, médicale ou encore des arts appliqués et décoratifs.
Une nouvelle forme d'inscription du temps
Les photographes sélectionnent différemment leurs sujets. Ils privilégient la présence de couleurs vives, les rappels de teintes, les ponctuations qui viennent rythmer la composition au même titre que les lignes. Dans certains cas, la couleur constitue quasiment un sujet en soi. Ces qualités nouvelles font oublier une limite importante qui rétrograde la pratique vers une époque révolue : l'instantané -sauf manipulations techniques complexes- est inaccessible.
Cet impératif technique va ainsi développer une esthétique propre, où l'arrangement des couleurs se combine à la pose -parfois mise en scène- des portraits. Le choix de motifs immobiles comme les natures mortes, les paysages, les monuments, les rues vides, les bateaux au mouillage marque une nouvelle forme d'inscription du temps. Un temps qui, lorsqu'il échappe à la maîtrise de l'opérateur s'inscrit dans l'image par de subtils flous de bougés.
La synthèse additive
Des recherches scientifiques interdisciplinaires
L'élaboration des concepts scientifiques qui mettent en place le principe de la trichromie est le résultat de recherches interdisciplinaires menées dans la première moitié du XIXe siècle. Pour l'essentiel, ce cheminement s'inscrit dans les domaines de la physique et de la physiologie. On y trouve les travaux fondateurs de scientifiques. Ceux de l'anglais Thomas Young qui démontre le processus trichrome de la vision (1801). Ceux de l'allemand Hermann Ludwig von Helmholtz qui définit la notion de couleur primaire. Ou encore ceux de l'écossais James Clerk Maxwell qui étudie le mélange des couleurs (1855) et imagine le concept d'espace colorimétrique. Ce dernier réalise en 1861, avec l'aide du photographe anglais Thomas Sutton, la première projection additive de photographies trichromes. Le dispositif est constitué de trois lanternes lumineuses équipées de filtres bleu, vert et rouge.
Quelques années plus tard, en 1869, les français Charles Cros et Louis Ducos du Hauron, définissent simultanément, et sans s'être concertés, les bases de la photographie en couleur. Au-delà de leurs contenus respectifs qui divergent sur un certain nombre de points théoriques, ces deux contributions vont jouer un rôle déterminant. Elles font prendre conscience des nouveaux enjeux techniques, scientifiques et naturellement économiques qui sont associés à ce nouveau champ d'activité.
La méthode trichrome appliquée à la photographie des couleurs
Telle qu'elle est énoncée dans la seconde moitié du XIXe siècle, la méthode trichrome, repose sur l'application d'un principe contesté par une partie de la communauté scientifique. Ce principe consiste à reproduire un maximum de couleurs à l'aide de trois d'entre-elles, judicieusement choisies, auxquelles on attribue le statut de couleurs primaires. Il faut rappeler que le contexte de l'époque est marqué par une compréhension encore partielle de la physique des phénomènes lumineux et par les lacunes d'une science photographique naissante. La mise au point des premiers procédés trichromes renoue avec les mécanismes qui avaient rendu possible l'invention de la photographie. Il s'agit de privilégier une approche pragmatique fondée sur des emprunts mesurés à la méthode scientifique sans négliger pour autant les apports de solutions empiriques.
L'élaboration des concepts scientifiques qui mettent en place le principe de la trichromie est le résultat de recherches interdisciplinaires menées dans la première moitié du XIXe siècle. Pour l'essentiel, ce cheminement s'inscrit dans les domaines de la physique et de la physiologie. On y trouve les travaux fondateurs de scientifiques. Ceux de l'anglais Thomas Young qui démontre le processus trichrome de la vision (1801). Ceux de l'allemand Hermann Ludwig von Helmholtz qui définit la notion de couleur primaire. Ou encore ceux de l'écossais James Clerk Maxwell qui étudie le mélange des couleurs (1855) et imagine le concept d'espace colorimétrique. Ce dernier réalise en 1861, avec l'aide du photographe anglais Thomas Sutton, la première projection additive de photographies trichromes. Le dispositif est constitué de trois lanternes lumineuses équipées de filtres bleu, vert et rouge.
Quelques années plus tard, en 1869, les français Charles Cros et Louis Ducos du Hauron, définissent simultanément, et sans s'être concertés, les bases de la photographie en couleur. Au-delà de leurs contenus respectifs qui divergent sur un certain nombre de points théoriques, ces deux contributions vont jouer un rôle déterminant. Elles font prendre conscience des nouveaux enjeux techniques, scientifiques et naturellement économiques qui sont associés à ce nouveau champ d'activité.
La méthode trichrome appliquée à la photographie des couleurs
Telle qu'elle est énoncée dans la seconde moitié du XIXe siècle, la méthode trichrome, repose sur l'application d'un principe contesté par une partie de la communauté scientifique. Ce principe consiste à reproduire un maximum de couleurs à l'aide de trois d'entre-elles, judicieusement choisies, auxquelles on attribue le statut de couleurs primaires. Il faut rappeler que le contexte de l'époque est marqué par une compréhension encore partielle de la physique des phénomènes lumineux et par les lacunes d'une science photographique naissante. La mise au point des premiers procédés trichromes renoue avec les mécanismes qui avaient rendu possible l'invention de la photographie. Il s'agit de privilégier une approche pragmatique fondée sur des emprunts mesurés à la méthode scientifique sans négliger pour autant les apports de solutions empiriques.
La synthèse additive
Le mélange optique du bleu, vert, rouge
La synthèse additive repose sur le mélange optique de trois couleurs primaires : bleu, vert et rouge ou violet, vert et orangé lorsqu'il s'agit des trois couleurs utilisées dans les procédés à réseau comme la plaque autochrome...
Cette méthode trichrome regroupe les dispositifs qui permettent de restituer toutes les couleurs par superposition de lumières colorées primaires (ex : vidéo-projection) ou par juxtaposition de microsurfaces colorées (ex : réseau trichrome de l'autochrome, écran de télévision ou moniteur informatique). Dans ce dernier cas, la synthèse colorée exploite le phénomène de confusion rétinienne lié à la petite taille des éléments colorés. Minuscules, ces éléments colorés ne peuvent pas être perçus individuellement par les capteurs visuels disposés à la surface de la rétine. Le nerf optique transmet au cerveau des influx nerveux traduisant ces informations colorées. Elles sont ensuite additionnées pour représenter les couleurs résultant de ces associations.
Ce mode de restitution ne doit pas être confondu avec la synthèse soustractive. Cette dernière exploite une triade différente de couleurs primaires qui sont : jaune, rouge, bleu. Les couleurs équivalentes pour les applications photographiques sont : jaune, magenta et cyan. elles sont disposées dans des couches superposées et transparentes. Chacune des couches colorées retranche de la lumière blanche la part d'énergie correspondant à son spectre d'absorption.
La synthèse additive repose sur le mélange optique de trois couleurs primaires : bleu, vert et rouge ou violet, vert et orangé lorsqu'il s'agit des trois couleurs utilisées dans les procédés à réseau comme la plaque autochrome...
Cette méthode trichrome regroupe les dispositifs qui permettent de restituer toutes les couleurs par superposition de lumières colorées primaires (ex : vidéo-projection) ou par juxtaposition de microsurfaces colorées (ex : réseau trichrome de l'autochrome, écran de télévision ou moniteur informatique). Dans ce dernier cas, la synthèse colorée exploite le phénomène de confusion rétinienne lié à la petite taille des éléments colorés. Minuscules, ces éléments colorés ne peuvent pas être perçus individuellement par les capteurs visuels disposés à la surface de la rétine. Le nerf optique transmet au cerveau des influx nerveux traduisant ces informations colorées. Elles sont ensuite additionnées pour représenter les couleurs résultant de ces associations.
Ce mode de restitution ne doit pas être confondu avec la synthèse soustractive. Cette dernière exploite une triade différente de couleurs primaires qui sont : jaune, rouge, bleu. Les couleurs équivalentes pour les applications photographiques sont : jaune, magenta et cyan. elles sont disposées dans des couches superposées et transparentes. Chacune des couches colorées retranche de la lumière blanche la part d'énergie correspondant à son spectre d'absorption.
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